La construction en pierres sèches était avant tout une technique de construction de pauvres. En effet, ce type de maçonnerie est typiquement rural. La chaux nécessaire aux liants a un coût, et il faut la transporter tandis que la pierre est partout. Quoi de plus logique que de l’utiliser à créer des murs pour retenir la terre, séparer des parcelles, édifier des cabanes, des abris, des étables, des bergeries,…
Ces « aménagements lithiques » sont élaborés selon des techniques d’assemblage de pierre sans mortier qui ont bien failli disparaître après-guerre, avec la mode du « tout béton ». Heureusement, quelques passionnés se consacrent depuis peu à redécouvrir ce savoir paysan.
Résistante et durable : grâce à une maîtrise technique – dimensionnement, règle de pose, fruit adéquat,… – et un matériau dont la durée de vie est de plusieurs siècles, les ouvrages profiteront à plusieurs générations.
Ecologique : l’utilisation d’une pierre locale – matériau naturel et recyclable – l’utilisation quasi-nulle d’engins, d’outils et de matériels électriques, l’absence totale de produits chimiques et polluants font de la pierre sèche une technique écologique.
Esthétique et décorative : dans l’aménagement d’espaces verts et paysagers comme dans la construction de bâtis, la pierre par une variété infinie de couleurs, de formes, de grains et de styles de poses, offre une multitude de possibilités décoratives – dessins géométriques, figuratifs, en reliefs,…
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